Société

Uvira : La SOCICO-RDC dénonce les barrières illégales

La Société civile des compatriotes congolais (SOCICO-RDC) condamne fermement la prolifération des barrières illégales érigées par les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et le groupe armé Wazalendo sur l’axe routier reliant Uvira à Bijombo, dans le groupement de Bijombo, chefferie des Bavira.

Ces barrières soumettent les voyageurs à des contrôles abusifs et à des extorsions répétées. Les passagers, y compris les enfants et les personnes âgées, sont obligés de payer des sommes allant de 500 à 1000 FC à chaque barrière, selon les témoignages recueillis par Kelvin Bwija, coordonnateur de la SOCICO-RDC et chercheur en matières sécuritaires.

Au total, ce sont douze barrières illégales qui ont été recensées sur cet axe routier, dont trois attribuées aux FARDC et neuf aux Wazalendo. Cette situation est d’autant plus inacceptable qu’elle porte atteinte à la liberté de circulation des personnes et des biens, et qu’elle constitue une entrave au développement économique de la région.

Les conséquences de ces pratiques sont multiples. Les barrières illégales favorisent l’insécurité en offrant un couvert aux bandits et aux groupes armés. Les coûts liés aux multiples paiements à ces barrières pénalisent les transporteurs et les commerçants.

On note également des pratiques abusives des éléments FARDC et des groupes armés alimentent la méfiance et le ressentiment de la population. La SOCICO-RDC appelle les autorités compétentes à prendre quelques mesures.

C’est notamment la suppression immédiate des barrières illégales érigées sur l’axe routier Uvira-Bijombo, le renforcement de la présence des forces de l’ordre sur cet axe routier afin de garantir la sécurité des personnes et des biens et mener des enquêtes approfondies pour identifier et sanctionner les auteurs de ces actes d’extorsion après la sensibilisation des populations sur leurs droits et les encourager à dénoncer les abus.

La SOCICO-RDC reste mobilisée aux côtés des populations pour exiger le respect de leurs droits et la restauration de l’ordre public dans la zone.

  • Melchior Nyamugabo

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