Dans la nuit de lundi à mardi19 novembre 2024, le centre de santé de Bulenga, situé dans le groupement de Buzi, a été vandalisé. Des individus non identifiés ont effacé les inscriptions sur les murs de l’établissement, remplaçant le nom du centre de santé par l’inscription « maison à louer ».
Cet acte de vandalisme a suscité l’indignation de la société civile locale. « La santé est un droit fondamental, et ce centre de santé est un bien public qui doit être protégé », a déclaré Sadiki Juges, un acteur de la société civile de Buzi.
Il est important de noter que ce n’est pas la première fois que le centre de santé de Bulenga fait face à des menaces. Il y a quelques mois, un groupe de jeunes avait porté plainte contre l’établissement, affirmant qu’il ne répondait pas à leurs besoins. Bien qu’un accord ait été trouvé à l’amiable, les tensions semblent perdurer.
« Nous sommes surpris de voir ces jeunes revenir à la charge », déplore Sadiki Juges. « Le centre de santé est construit sur un terrain privé et dispose de tous les documents en règle. »
Face à cette situation, la société civile de Buzi lance un appel urgent aux autorités locales pour qu’elles prennent les mesures nécessaires afin de protéger ce bien essentiel. Les habitants sont également invités à la vigilance et à collaborer avec les forces de l’ordre pour identifier les auteurs de ces actes de vandalisme.
« La santé de la population est en jeu », rappelle le président de la société civile de Buzi. « Nous devons tous nous mobiliser pour protéger nos centres de santé. »
Ces actes de vandalisme ont des conséquences directes sur la population, qui se voit privée d’un accès aux soins de santé de base. De plus, ils mettent en péril le travail des agents de santé et peuvent décourager les investissements dans le secteur de la santé.
Le vandalisme du centre de santé de Bulenga est un acte intolérable qui met en lumière les défis auxquels fait face le secteur de la santé dans certaines régions de la RDC. Il est urgent de renforcer la sécurité des établissements de santé et de sensibiliser la population à l’importance de préserver ces biens communs.
- Sifa Mastake
