L’Association des Femmes des Médias (AFEM) condamne fermement la recrudescence des violences sexuelles et basées sur le genre dans la province du Sud-Kivu. Ces actes odieux, qui portent atteinte à la dignité humaine, ne peuvent être tolérés.
Les derniers cas documentés par l’AFEM révèlent l’ampleur du problème. Le viol collectif d’une mineure de 14 ans à Panzi, les viols commis par des figures d’autorité telles que des pasteurs, les mariages forcés et les violences conjugales sont autant d’exemples de la violence qui sévit dans la région.
Particulièrement alarmant, le recours à des arrangements à l’amiable dans les cas de viols constitue une entrave à la justice et encourage l’impunité. Ces pratiques, loin de protéger les victimes, les relèguent au silence et perpétuent un cycle de violence.
L’AFEM exige des actions concrètes
Face à cette situation alarmante, l’AFEM lance un appel urgent aux autorités judiciaires, à la société civile et à la communauté internationale :
- Poursuivre et condamner les auteurs de ces crimes : Les auteurs de ces actes barbares doivent être traduits en justice et punis avec la plus grande fermeté.
- Lutter contre l’impunité : Mettre fin aux arrangements à l’amiable et garantir que chaque victime puisse accéder à la justice.
- Sensibiliser la population : Mener des campagnes de sensibilisation pour changer les mentalités et lutter contre les stéréotypes de genre.
- Soutenir les victimes : Mettre en place des structures d’accueil et d’accompagnement pour les victimes de violences.
Des propositions concrètes
L’AFEM propose notamment d’organiser des audiences foraines à caractère pédagogique afin de sensibiliser la population aux conséquences des violences sexuelles et basées sur le genre et de dissuader les potentiels agresseurs.
Un appel à la mobilisation
L’AFEM invite l’ensemble des acteurs de la société civile à se mobiliser pour lutter contre ce fléau. Ensemble, nous pouvons construire un monde où chaque individu, quelle que soit son origine ou son sexe, puisse vivre dans la dignité et la sécurité.
- Egide Kitumaini
