Selon le cadre de concertation de la société civile, les victimes étaient en train d’extraire de l’or lorsque l’éboulement s’est produit. “Cet accident s’est produit vers 22 heures, alors qu’il pleuvait”, précise Hilaire Isombya, responsable du cadre de concertation. Les conditions météorologiques difficiles auraient fragilisé les parois de la mine, entraînant ce tragique événement.
Ce drame met une nouvelle fois en lumière les risques encourus par les mineurs artisanaux, qui travaillent souvent dans des conditions précaires et dangereuses. Les acteurs de la société civile appellent les autorités compétentes, notamment le (SAEMAPE), à renforcer le contrôle et l’encadrement de ces activités.
“Le SAEMAPE doit intensifier ses actions pour assurer la sécurité des mineurs”, plaide Hilaire Isombya. “Il est urgent de former les creuseurs aux bonnes pratiques et de leur fournir l’équipement nécessaire pour travailler dans des conditions sûres.”
Ce nouvel accident vient s’ajouter à une longue liste de drames similaires survenus dans la région. Les éboulements, les inondations et les intoxications sont des causes fréquentes de décès dans les mines artisanales. Ces tragédies soulignent l’urgence d’améliorer les conditions de travail dans ce secteur, souvent considéré comme informel et peu réglementé.
Pour prévenir de nouveaux accidents, il est nécessaire de renforcer les contrôles. Le SAEMAPE doit multiplier les inspections sur les sites d’exploitation minière artisanale.
Des formations spécifiques doivent être organisées pour sensibiliser les mineurs aux risques et aux bonnes pratiques.
Les autorités doivent veiller à ce que les mineurs disposent de l’équipement de sécurité nécessaire. Il est important de développer des alternatives économiques pour les communautés dépendantes de l’exploitation minière artisanale.
- Egide Kitumaini
