Les enseignants de la sous-division de Kabare II ont entamé une grève ce lundi 14 octobre 2024 pour protester contre la reprise des cours. Ils dénoncent les conditions de travail précaires auxquelles ils sont soumis et réclament une amélioration significative de leurs salaires.
Des revendications légitimes
Les manifestants, vêtus de sacs noirs en signe de deuil pour l’éducation, dénoncent également les menaces dont sont victimes certains syndicalistes provinciaux. Ils demandent au gouvernement de garantir leur sécurité et de respecter leurs droits.
Un appel à la solidarité
Les enseignants appellent les parents à soutenir leur mouvement en gardant leurs enfants à la maison jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. Ils estiment que l’éducation de leurs enfants ne peut se faire au détriment de leur propre bien-être.
Un problème national
Justin Mulindangabo, président de la société civile du groupement de Bugore, a souligné que la situation des enseignants de Kabare II est symptomatique d’un problème plus large : la précarité du métier d’enseignant en République Démocratique du Congo. Il a appelé le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour améliorer les conditions de travail des enseignants et garantir ainsi un avenir meilleur pour les élèves.
Cette grève met en lumière l’importance cruciale du rôle des enseignants dans la société. En refusant de reprendre le chemin de l’école, ils lancent un appel pressant au gouvernement pour qu’il accorde enfin à l’éducation toute l’attention qu’elle mérite.
- La Rédaction
