Plusieurs avenues de Bukavu sont en proie à une vague d’insécurité grandissante. Des bandes organisées s’en prennent aux passants, notamment aux femmes, qu’elles dépouillent de leurs biens et violentent. Ces agressions, souvent perpétrées en pleine nuit, sèment la terreur parmi les habitants.
Les témoignages sont glaçants. De nombreuses victimes rapportent avoir été attaquées par des individus armés par des couteaux et machètes, qui les ont dépouillées de leurs bijoux, de leur argent et de leurs téléphones portables. Certaines ont également subi des violences physiques et sexuelles. « Ils m’ont tout pris et m’ont laissée sur le bord de la route », confie une victime, encore sous le choc.
Un mode opératoire bien rodé
Les autorités ont identifié plusieurs suspects, dont Lodrique, un individu connu pour utiliser sa moto pour commettre ses larcins. Il serait épaulé par un complice, également motard, et par un certain Héritier Kasimu Ramazani, résidant à Nyamugo. Ces individus opéreraient principalement sur le pont menant à l’entrée du Camp Ngambo, où ils guettent leurs victimes.
Les services de sécurité de l’honorable Albert Kahasha sont actuellement à la recherche active de ces individus afin de les traduire en justice.
Face à cette recrudescence de l’insécurité, les autorités appellent la population à la plus grande vigilance. Il est conseillé d’éviter de circuler seul, surtout la nuit, et de signaler tout comportement suspect aux forces de l’ordre.
Les habitants de Bugabo, Hôpital général, Cliniques universitaires et Michombero demandent également un renforcement de la présence policière dans leur quartier, ainsi que la mise en place de dispositifs de surveillance pour lutter contre ce fléau.
- La rédaction
