Société

Macabre découverte à Nyamuhoza : un nouveau-né abandonné dans un caniveau

Une découverte macabre a bouleversé la communauté de Nyamuhoza ce matin. Le corps sans vie d’un nouveau-né, enveloppé dans un sachet plastique, a été retrouvé jeté dans un caniveau le long de la Route Nationale numéro 5.

François Murayama, président de la société civile du groupement de Mudusa, a confirmé cette information alarmante. Il s’agit du deuxième cas d’abandon de nouveau-né dans cette région en l’espace de deux mois. Un précédent incident similaire avait eu lieu à Mulonge.

“Ces actes ignobles sont devenus monnaie courante”, déplore M. Murayama. “Nous demandons aux autorités compétentes d’ouvrir une enquête approfondie pour retrouver le ou les responsables de ces crimes et les traduire en justice.”

Cette nouvelle tragédie soulève de nombreuses questions sur les raisons qui poussent certaines personnes à commettre de tels actes. Les causes peuvent être multiples, allant de la pauvreté et au manque d’accès aux soins prénatals, en passant par la stigmatisation des grossesses non désirées et la pression sociale.

Face à cette recrudescence de cas, il est urgent de renforcer les actions de prévention et de sensibilisation. La société civile, les autorités locales et les organisations de la santé doivent unir leurs efforts pour lutter contre la stigmatisation.

C’est pour encourager un dialogue ouvert sur les questions liées à la sexualité, à la contraception et à la santé reproductive, faciliter l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, notamment pour les jeunes filles et les femmes en situation de vulnérabilité, mettre en place des structures d’écoute pour les femmes enceintes en difficulté et leur proposer un accompagnement psychosocial et poursuivre les auteurs de ces actes: Traiter ces affaires avec la plus grande fermeté pour dissuader les potentiels auteurs.

Cette découverte tragique est un rappel de la nécessité d’agir de manière collective pour protéger les plus vulnérables et garantir le respect de la vie.

  • Willy Ntaboba

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