Un nouveau cas de justice populaire a endeuillé le village de Cibinda, situé dans le groupement de Miti. Dans la journée du samedi 14 septembre, Monsieur Bashiga Mukengere Jean-Paul, âgé de 67 ans, a été atrocement brûlé vif par des individus non identifiés. Cet acte barbare laisse derrière lui une veuve et six enfants adultes.
Selon les informations recueillies, la victime serait soupçonnée d’être impliquée dans le décès de sa belle-fille, Furaha Kalimbiro, épouse d’Ombeni Mukengere, survenu le même jour à l’hôpital général de référence de Miti. La jeune femme, qui laisse à son tour sept enfants mineurs, est décédée dans des circonstances qui n’ont pas encore été élucidées.
Une recrudescence inquiétante
Ces événements tragiques s’inscrivent dans un contexte de montée de la violence et de la justice populaire dans la région. Il y a moins d’un mois, le 27 mai dernier, Apolline, une habitante du même village, avait déjà subi le même sort.
Face à cette recrudescence inquiétante, la société civile forces vives, bureau de coordination du groupement de Miti, condamne fermement ces actes barbares et appelle les autorités compétentes à diligenter une enquête approfondie afin de traduire les auteurs de ces crimes en justice.
Un appel à la mobilisation
Raymond Burhalike, représentant de la société civile, lance un appel urgent aux différents partenaires pour organiser des campagnes de sensibilisation afin de prévenir ces actes de justice populaire. Il estime qu’il est primordial d’agir rapidement pour mettre fin à ce cercle vicieux de violence et restaurer l’État de droit dans la région.
- La rédaction
