Bukavu : La musique est un élément fédérateur de la paix
En tant qu’activité culturelle, le Festival Amani avait comme objectif de faire de la musique, un élément fédérateur de paix, du vivre ensemble et du développement socioéconomique de la population dans la région des Grands Lacs Africains.
C’est ce que pense une frange des festivaliers à la troisième et dernière journée de cette fête pour la paix. « Des performances de haute envergure sont enregistrées pendant le déroulement du Festival», note Roland mitrailleuse, artiste chanteur de Bukavu.
Le français HK et le congolais Reddy Amisi se sont succédé en dernière position sur le podium. C’était pour le grand bonheur des festivaliers qui ont su épuiser le stock de billets édité pour faciliter l’entrée.
Peu avant, la scène a connu des slameurs. Ces poètes sont venus de partout pour enivrer le grand public.
Plus ou moins 30 artistes venus du Rwanda, du Burundi et de la RDC ont montré qu’il est possible de vivre ensemble à travers une langue appelée musique.
Le message que véhiculaient leurs strophes parlait de la cohabitation pacifique dans la région des Grands Lacs.
Les mélomanes et spectateurs tout âge confondu, ont réussi à contempler les artistes comme Black Firi – Afande Police – Jomar – Leloup, Danse Traditionnelle – Bukavu, Didier Awadi, Famille Franga Mbele, Fanfare du Kivu, Fire Dance, HK, Innoss’B, Joy, Kazambe Vianney, Keko, Kevin Mambele, La Reine Saidathe, Master B Shako, Mayaya Santa, Mighty Popo, Nay Wa Mitego, Olivier Wabahavu, Papy Kerro, Power Boys, Reddy Amissi, Tambourinaires du Burundi, Umoja, Yekima, …
Déplacé de Goma à Bukavu, au Sud-Kivu, le Festival Amani a pris fin ce dimanche 12 février. Ce, conformément à l’agenda établit sur une durée de trois jours.
Cette ambiance restera gravée dans les annales de la ville de Bukavu et plus spécialement dans la mémoire des habitants de la ville. Ils ont accueilli pour la première fois, ce grand événement culturel en sa 9ème édition. Gorilla FM note tout simplement que l’enthousiasme était au rendez-vous à l’athénée d’Ibanda.
- Perrive Namuli