Bukavu : La société civile dénonce l’état de la route Place de l’Indépendance-Marché de Kadutu
La société civile urbaine de Bukavu tire la sonnette d’alarme sur la dégradation alarmante de la route reliant la Place de l’Indépendance au Marché de Kadutu en passant par le quartier Industriel. Cette situation, qui perdure sous l’indifférence apparente des autorités, suscite l’indignation des habitants et des acteurs de la société civile.
Des nids de poule et des eaux stagnantes qui entravent la circulation
Les tronçons routiers en question sont jonchés de nids de poule, rendant la circulation particulièrement difficile, surtout en période de pluie. Les eaux stagnantes aggravent le problème, transformant la route en un véritable parcours du combattant pour les piétons et les automobilistes.
La Bralima pointée du doigt
La société civile urbaine pointe du doigt les passages et stationnements réguliers des camions de la Bralima, qui viennent décharger leurs produits dans leur entrepôt situé au quartier Industriel, comme l’une des causes principales de la dégradation de la route.
Appel à la contribution de la Bralima et à une action urgente des autorités
La société civile estime que la Bralima, en tant qu’utilisateur fréquent de cette route, devrait contribuer à sa réhabilitation, en plus de l’obligation qui incombe aux autorités provinciales en la matière.
Alain Shindano, président de la société civile urbaine, a déclaré : “Nous appelons les autorités provinciales à prendre des mesures urgentes pour réhabiliter cette route d’intérêt communautaire, ainsi que d’autres routes de la voirie urbaine qui se trouvent dans un état de délabrement avancé. Si aucune action n’est entreprise, nous nous réservons le droit de mener des actions citoyennes pour exiger le respect des droits de la population.”
La société civile de Bukavu lance un appel pressant aux autorités provinciales et à la Bralima pour qu’elles prennent des mesures concrètes et concertées afin de réhabiliter la route Place de l’Indépendance-Marché de Kadutu et garantir ainsi des conditions de circulation dignes aux habitants de la ville.
- Melchior Nyamugabo