Société

Bukavu : Les Bajajs, un fléau sur le tronçon Panzi-Kasihe

Le tronçon Panzi-Kasihe est devenu un véritable no man’s land pour les usagers de la route. Les accidents impliquant des motos à trois roues, communément appelées Bajajs, se multiplient de manière alarmante, causant des dégâts matériels et des pertes en vies humaines considérables.

Conduites par des jeunes mineurs sans aucune formation ni maîtrise du code de la route, ces Bajajs sont devenues une source de terreur pour les populations riveraines. Ces conducteurs imprudents ne respectent aucune règle de sécurité, mettant en danger non seulement leur propre vie mais aussi celle des autres usagers de la route.

Outre les accidents, les Bajajs sont également à la base d’une hausse injustifiée du prix du transport sur le tronçon Panzi-Kasihe. Le tarif, qui était initialement de 300 francs congolais, a grimpé à 500 francs, pénalisant lourdement les populations déjà fragilisées par la crise économique.

En plus de cela, ces Bajajs ont envahi le centre de négoce de Kasihe, créant un parking anarchique qui entrave la circulation et nuit à l’activité commerciale. Un taxateur clandestin y prélève illégalement des taxes chaque jour, aggravant encore la situation des commerçants et des usagers.

Face à cette situation alarmante, la société civile “Forces vives du groupement de Mudusa” lance un appel pressant aux autorités compétentes. Elle demande l’implication active de la Police de circulation routière (PCR) et des associations de conducteurs pour mettre en place des mesures visant à réglementer le prix du transport, à recycler les conducteurs de Bajajs et à interdire formellement la circulation de ces engins sur le tronçon Panzi-Kasihe, ainsi que le parking pirate qui s’est établi à Kasihe.

François Mubalama, président de la société civile “Forces vives de Mudusa”, exhorte les autorités à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ce fléau qui menace la sécurité et le bien-être des populations de la région.

En plus des mesures demandées par la société civile, d’autres solutions pourraient être envisagées pour améliorer la situation :

  • Sensibilisation des conducteurs de Bajajs aux règles de sécurité routière
  • Organisation de formations pour les conducteurs de Bajajs
  • Mise en place de contrôles routiers plus stricts
  • Développement d’alternatives au transport par Bajajs

Il est crucial que les autorités et la société civile collaborent étroitement pour trouver des solutions durables à ce problème qui affecte gravement la vie des populations du tronçon Panzi-Kasihe. La sécurité et le bien-être des citoyens doivent être la priorité absolue.

  • La Rédaction

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