Environnement

FARDC et agents du PNKB, témoins de la forte destruction du Parc de Kahuzi-Biega

Le déboisement à grande échelle (scillage de bois et la carbonisation), l’occupation des terres, l’exploitation artisanale des minerais, des pâturages ont été observés par une équipe mixte Forces Armés de la République Démocratique du Congo (FARDC) et agents du Parc National de Kahuzi-Biega PNKB à l’issus d’une visite guidé organisé le Mardi 07 Avril 2020 au bord d’un petit porter de la compagnie Swala.

Parti de l’aéroport de Kavumu, plus de soixante minutes ont suffi pour survoler Kasirusiru, Kajeje, le couloir écologique dans le territoire de Kabare et une grande partie du territoire de Kalehe dont Lemera, Musisi, Kalonge et Bitale.

La compagnie Swala est la propriété privée de Luc Deschryver dont le Père Adrien Deschryver est le premier conservateur et fondateur du Parc de Kahuzi-Biega.

Luc venait d’être couronné comme l’un des meilleurs protecteurs du Parc de Kahuzi à l’occasion de la célébration du 49ème anniversaire de la création de ce site du patrimoine mondiale.

Le plus grand problème a été observé surtout vers Kalehe ou une milice occupe une grande partie du parc en exploitant illégalement aussi les minerais.

A part l’exploitation de minerais, la même milice s’adonne à la coupe des bois pour la fabrication des braises.

« Les notables, les leaders et les députés élus des territoires de Kabare et Kalehe ainsi que les autorités provinciales sont appelées à s’impliquer pour trouver des solutions durables aux problèmes auxquels fait face le Parc National de Kahuzi-Biega », a indiqué Hubert MULONGOY, Chargé de communication du Parc de Kahuzi-Biega.

« Il s’agit des problèmes de spoliation par certaines personnes mal intentionné et munis d’armes, destruction par différentes activités notamment le déboisement ce qui peut entrainer la perte des certaines espèces », ajoute MULONGOY.

« Pour le moment, il appartient surtout aux amis pygmées de nous montrer leur bonne foi étant donné que le Parc répond déjà favorablement à leurs revendications, certains d’entre-eux sont embauchées au PNKB, au moins 10 hectares de terres en leur faveur sont disponibles à Kalonge, de centaines de leurs enfants sont scolarisés et tous les pygmées qui étaient encore en prison ont été libérés, tout ceci pour matérialiser les promesses issus de l’atelier de haut niveau entre les peuples autochtones pygmées et l’ICCN représentait par le Parc de Kahuzi tenue à Septembre 2019 à l’hôtel PANORAMA de Bukavu », Conclut Hubert MULONGOY.

En dépits de différents problèmes évoqués ci haut, il y a quand même quelques avancées notamment la prise en charge de certains pygmées et d’autres recrutés selon les engagements pris à l’hôtel Panorama en 2019.

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