Des défenseurs des droits humains du groupement d’Irhambi Katana alertent sur les cas de détention d’enfants de moins de 18 ans au cahot de la police basée à Katana. Ils dénoncent ces faits infractionnels au cours d’un entretien accordé à un reporter de Gorilla Fm ce mardi 13 juin 2023.
L’un d’eux et lead de la coalition locale de protection des droits humains dénonce le fait que ces détenus dans ce lieu carcéral y passent plus 48h. A l’en croire, cette situation est en déphasage avec les lois de la république qui protègent l’enfant.
Il fustige également la détention pendant plus de 4 jours des enfants en violation de la loi portant protection de l’enfant qui stipule que si l’enfant est en conflit avec la loi, ce dernier doit être amené devant son juge naturel.
Muhama Nzige Samuel déplore que même pour rendre visite à ces enfants une somme allant de 1000Fc et au-delà est exigée par les policiers commis à la garde de cet amigo.
Il fait savoir que malgré les multiples plaidoyers menés auprès des autorités policières et locales aucune solution n’est toujours trouvée afin de mettre fin à cette pratique.
Muhama demande aux parents de prendre en mains leur responsabilités afin d’épargner leurs enfants des pareilles situations car, ajoute-t-il, ces enfants constituent l’avenir de demain. Aux autorités policières de veiller au strict respect des lois de la république.
Contacté, le commissaire général de la police district du lac Kivu le colonel Kalyanda Mwali dit ne pas être au courant de cette situation. Il promet de pouvoir s’informer davantage afin de tirer au claire cette situation.
- Willy Ntaboba
