Société

Kabare : La biodiversité du Pnkb doit être entretenue

La conservation de la biodiversité biologique est très capitale pour le parc national de Kahuzi-Biega. Juvénal Munganga appelle toute la population des territoires de Kabare, Kalehe et Shabunda, par lesquels passe le parc de bien vouloir protéger les espèces forestières de cette aire protégée car la vie des populations en dépend.

La journée mondiale dédiée à la biodiversité est célébrée le 22 mai de chaque année. C’est avec grand regret qu’en province du Sud-Kivu l’on remarque que rien n’est fait officiellement par le gouvernement pour célébrer cette journée.

Elle devrait faire réfléchir plusieurs acteurs notamment les officiels qui sont tous témoins de l’avènement catastrophique qui s’est produit dans le territoire de Kalehe. Des milliers de personnes ont disparues à travers les inondations survenues à Bushushu et Nyamukubi pendant la soirée du 4 mai 2023.

« Avec l’entretien de cette diversité biologique nous avons la vie, la santé, l’eau potable et un environnement sain », conseille Juvénal Munganga ajoutant que la protection de cette biodiversité reste la seule voie pour réduire les effets climatiques.

La déforestation entraîne des problématiques de glissement de terrain, coulée de boue, augmentation des inondations et menace les besoins de subsistance d’une personne sur 5 dans le monde, dont les peuples autochtones.

Cette journée a été créée en 1993 par les nations unies. Sa célébration est fixée en date du 22 mai de chaque année. C’est depuis l’année 2000 que des nations commémorent cette journée.

La biodiversité est le tissu vivant de notre planète. Elle est à la base du bien-être humain présent et futur, et son déclin rapide menace aussi bien la nature que les hommes.

Selon le rapport d’évaluation de la biodiversité mondiale publié en 2019 par la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) de l’UNESCO, les principaux facteurs mondiaux de perte de biodiversité sont le changement climatique, les espèces envahissantes, la surexploitation des ressources naturelles, la pollution et l’urbanisation. Le rapport mondial a démontré la responsabilité des activités humaines dans la perte de biodiversité, qui s’élève à 75 % pour les écosystèmes terrestres. Cette évaluation a également indiqué que des solutions existent et qu’il n’est pas trop tard pour agir.

  • Hobereau Kitumaini

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