La lutte anti braconnage promeut la vie sauvage. C’est ce que pensent certains environnementalistes. Cette réflexion est faite à l’occasion de la journée mondiale de la vie sauvage célébrée chaque 3 mars sur la planète terre.
Ensemble pour la conservation de la vie sauvage. C’est le thème dédié à la journée dédiée à la vie sauvage.
Pour ce faire, quelques écologistes et environnementalistes du territoire de Kabare s’engagent à combattre et dénoncer le braconnage par la dissuasion de commerce des viandes et autres trophées afin de pouvoir sauvegarder les services écosystémiques que leur offre la forêt.
La Journée mondiale de la vie sauvage inscrite au calendrier des journées internationales des Nations Unies vise à célébrer toutes les espèces de faune et de flore sauvages dans le monde et à faire prendre conscience de leur importance pour le bien-être des populations et de la planète.
Cependant, il persiste le conflit homme-faune dans certains coins du Sud-Kivu. Certains animaux sauvages sont tués par la population et ces mêmes animaux quittent leur écosystème et ravage des champs de la population. Cette situation est remarquée parfois autour du Pnkb.
Dans la plaine de la Ruzizi ainsi que le lac Tanganyika, des hippopotames sont parfois tuées. Vers la presqu’ile d’Ubwari, des babouins sont tués. Vers Wakabango, des sangliers et autres espèces servent de gibier à la population. Des oiseaux migrateurs rencontrés dans les aires protégées sont menacés au même titres que des primates non humains qu’on retrouve dans des réserves forestières.
Le 3 mars correspond aussi à la date d’anniversaire d’une convention signée en 1973. Celle-ci interdit le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
- Egide Kitumaini
