Kalehe : Drame à Mulala, deux fillettes meurent noyées dans la rivière Mubimbi
Une immense tristesse a frappé la localité de Mulala ce mardi 16 avril 2024 avec la noyade tragique de deux fillettes dans la rivière Mubimbi. Anita Kahizi, âgée d’environ 11 ans, et Amida Kalambayi, âgée d’environ 16 ans, toutes deux habitantes du sous-village de Bukumbi, ont perdu la vie alors qu’elles se rendaient à Kasunyu pour vendre du maïs.
D’après les informations recueillies, les deux jeunes filles traversaient la rivière Mubimbi pour se rendre à Kasunyu lorsqu’elles ont été emportées par les courants et se sont noyées. La disparition de ces deux vies innocentes a plongé la communauté de Mulala dans le deuil et l’incompréhension.
Le drame met en lumière la dangerosité de la traversée de la rivière Mubimbi, qui constitue pourtant un moyen de transport essentiel pour les populations locales. La profondeur et les courants forts de la rivière font d’elle un obstacle redoutable, d’autant plus que les moyens de traversée sécurisée font défaut.
Le Cadre de Concertation de la société civile de Buzi et la Fédération de la société civile du territoire de Kalehe ont présenté leurs condoléances les plus attristées aux familles des victimes. Ils ont également lancé un appel urgent aux autorités et aux organisations humanitaires pour qu’elles prennent des mesures concrètes afin de prévenir de nouveaux drames.
Parmi les mesures préconisées, la mise à disposition de petites pirogues pour faciliter la traversée de la rivière Mubimbi figure en première ligne. Ces pirogues permettraient aux populations de se déplacer en sécurité et d’éviter les accidents tragiques comme celui qui a coûté la vie à Anita et Amida.
La mort de ces deux jeunes filles est un rappel poignant de la nécessité de garantir la sécurité des populations, en particulier des enfants, dans les zones rurales où les infrastructures de base font souvent défaut. Il est impératif que les autorités et les acteurs de la société civile se mobilisent pour prévenir de tels drames et protéger les vies humaines.
- Egide Kitumaini
