Culture

Kalehe : La vie coûte de plus en plus cher à Bulambika

La vie coûte de plus en plus cher à Bulambika, dans le territoire de Kalehe. Cette crise alimentaire s’observe actuellement dans le centre de Bulambika et ses environs.

Le prix des différents produits vivriers hausse énormément dans le centre de Bulambika à Bunyakiri. C’est par exemple un panier de manioc qui pèse 40 kg et qui s’achetait entre 12000 et 15000 fc. Il se négocie actuellement à 30.000fc, soit le double du prix habituel.

 « Certains habitants de cette entité mènent une vie pénible. Plusieurs marchands fixent les prix à leur guise », regrette le président de la Fédération des Entreprises du Congo noyau de Bunyakiri.

Katachi Nyangabo Jean justifie cette hausse de prix par le fait que la demande est supérieure à l’offre. La plupart d’acheteurs viennent du groupement de Kalonge. « Ils achètent une grande quantité de cossettes de manioc et d’huile de palme », indique Amos Pacifique, correspondant occasionnel à Bunyakiri.

La crise pèse déjà sur les habitants des groupements de Mulonge, Lubengera et Munyanjiro. Ces coins ravitaillent pourtant le centre de Bulambika en vivres. Cette entité est également sollicitée en vivres par des déplacés résidents Mubugu, Karasi, Kachiri, Mushunguti, Tchigoma, Murangu et Chirimiro.

D’autres acheteurs viennent de Hombo. Ils approvisionnent la cité de Walikale en produits vivriers tels que des  maniocs, le haricot, l’huile de palme, etc. Didier Kitumaini, le président de la société civile dans cette entité plaide pour la réhabilitation des routes de desserte agricole. Le réaménagement de ces tronçons routiers pourrait résorber ce déficit en produits de champs, pense-t-il.

  • La rédaction

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