Société

La société civile du Sud-Kivu appelle à une journée de deuil national et à la rupture des relations avec le Rwanda

À l’occasion de la deuxième commémoration du génocide congolais, prévue le 2 août prochain, la société civile du Sud-Kivu lance un appel solennel à toutes les forces vives de la nation. Dans un communiqué rendu public, le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu invite l’ensemble des Congolais à se joindre à eux pour honorer la mémoire des victimes des massacres perpétrés à travers le pays.

« Nous demandons à l’Assemblée provinciale, au gouvernement provincial, aux autorités judiciaires et militaires de se joindre à nous pour faire entendre le cri des victimes et des survivants », a déclaré Samy Takimbula, vice-président de la société civile du Sud-Kivu.

L’objectif de cette journée de commémoration est double : rendre hommage aux victimes et exiger justice. La société civile dénonce avec la plus grande fermeté le plan de balkanisation du pays et la violation de la trêve humanitaire par les terroristes du M23.

Des mesures concrètes exigées

Pour marquer cette journée de deuil national, la société civile du Sud-Kivu demande au gouvernement provincial de fermer les frontières et de rompre toute coopération économique avec le Rwanda. « Nous devons montrer au monde notre détermination à lutter contre l’agression et à défendre notre intégrité territoriale », a souligné Samy Takimbula.

Par ailleurs, la société civile lance un ultimatum aux commerçants congolais qui détiennent leurs avoirs dans des banques rwandaises. « Il est temps de rapatrier votre argent. Nous ne pouvons plus continuer à alimenter l’économie d’un pays agresseur », a-t-il martelé.

Un appel à la communauté internationale

La société civile du Sud-Kivu appelle également la communauté internationale à soutenir la République démocratique du Congo dans sa lutte contre l’agression rwandaise. « Nous demandons aux Nations Unies et à l’Union africaine de prendre des sanctions fermes contre le Rwanda et de déployer une force d’intervention robuste pour neutraliser les groupes armés », a conclu Samy Takimbula.

Cette journée de commémoration s’annonce comme un moment fort de mobilisation pour la société civile congolaise, déterminée à ne pas oublier les souffrances endurées et à exiger justice et paix.

  • Melchior Nyamugabo

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