Environnement

Lutte contre la criminalité faunique et floristique : l’ICCN, l’accord de Lusaka et INTERPOL unis pour une action renforcée

Le Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), M. Milan Ngangay Yves, a reçu en audience, vendredi 19 juillet dans son cabinet, une délégation de l’accord de Lusaka et les responsables d’INTERPOL en République Démocratique du Congo et au Congo-Brazza.

Cette rencontre a permis de passer en revue les questions liées à la criminalité faunique et floristique et d’entériner la poursuite des résolutions prises sur divers dossiers clés.

Incinération des stocks, poursuites judiciaires et renforcement des capacités : des actions ciblées

Au cœur des échanges, la question sensible de l’incinération des stocks d’ivoire et d’autres produits issus du trafic d’espèces sauvages a fait l’objet d’une attention particulière. Les parties prenantes ont réaffirmé leur engagement à poursuivre ce processus crucial pour dissuader les trafiquants et réduire l’attrait du marché illégal.

Sur le front judiciaire, l’accent a été mis sur le renforcement de la coopération pour l’identification, l’arrestation et la poursuite des auteurs de crimes fauniques. Les participants ont également convenu de la nécessité de renforcer les capacités des agents de l’ICCN et d’INTERPOL afin de leur permettre d’enquêter plus efficacement et de lutter contre les réseaux criminels.

Un objectif commun : une évolution significative dans la lutte contre la criminalité faunique et floristique

Les échanges de vendredi dernier ont souligné la convergence de vues et la détermination des parties prenantes à intensifier la lutte contre la criminalité faunique et floristique. Les résolutions prises visent à enrayer ce fléau qui menace la biodiversité et fragilise les écosystèmes en Afrique centrale.

Un travail de recherche dédié à un défi majeur de la conservation de la nature

Dans le cadre de sa formation au Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD), sous la direction scientifique du Professeur Cyril Musila, un membre de l’ICCN a défendu un travail de fin de session portant sur “la problématique de la gestion des aires protégées de la République démocratique du Congo en temps de guerre ou en période d’état de siège”.

Cette recherche met en lumière l’un des défis majeurs auxquels la conservation de la nature est confrontée en RDC, soulignant la nécessité d’approches innovantes et adaptées pour assurer la protection des aires protégées et de la biodiversité dans des contextes fragiles.

  • Egide Kitumaini

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