Santé

Monde : Le 26 septembre, une fête en mémoire des pharmaciens et chirurgiens

Environ 219 pharmaciens professionnels sont inscrits au tableau de l’ordre de pharmaciens au Sud-Kivu. Ces chiffres sont livrés par Le vice-président du Conseil provincial des pharmaciens Georges Mutombo. C’était lors de la célébration solennelle de la journée mondiale du pharmacien, célébrée le 25 septembre de chaque année.

Malgré ce nombre, a-t-il fait savoir, ils sont loin de satisfaire les besoins de la population en médicaments.

Les pharmaciens du Sud-Kivu se sont réunis dans une conférence autour du thème : ‘’Pharmacien congolais au centre de l’offre pharmaceutique nécessaire à la couverture santé universelle’’.

Georges Mutombo a expliqué que les pharmaciens dispensent non seulement des médicaments mais ils éduquent également des patients sur leur utilisation appropriée. « Un pharmacien est un professionnel de la santé publique qui a fait ses études universitaires en sciences pharmaceutiques. Il gère le secteur pharmaceutique depuis la recherche, la production, l’entreposage et la dispensation des médicaments vers les patients ».

Il a cependant déploré la prolifération des pharmacies dans la ville de Bukavu. « Nous revendiquons les droits que la loi nous a accordée. Ceux qui veulent être pharmaciens, qu’ils s’inscrivent à la faculté de la pharmacie et qu’ils suivent le cursus normal de formation. Après, ils vont aussi réclamer les droits que nous réclamons », a fait savoir le vice-président du Conseil provincial des pharmaciens.

La célébration de la journée mondiale du pharmacien s’est soldée au Sud-Kivu par une marche pacifique qui est parti du rondpoint Sonas jusqu’au gouvernorat de province où un memo a été lu et déposé. Dans l’Eglise Catholique, Saints Côme et Damien sont célébrés le même jour. Saint Côme est le patron des chrurgiens et son frère Damien est saint patron des pharmaciens.

Dans leur memo, ils demandent au gouvernement de prendre des mesures sérieuses à l’égard de tous ceux qui vendent les médicaments illicitement et de laisser ce travail aux vrais professionnels.

  • Willy Ntaboba

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