L’aire de santé de Kavumu, située dans la zone de santé de Miti-Murhesa au Sud-Kivu, est devenue le foyer de la plus importante épidémie de mpox dans la région. Avec plus de 1 423 cas confirmés, cette zone sanitaire est particulièrement touchée, suivie de près par Cahobo et Lwiro.
Selon le médecin chef de zone de Miti-Murhesa, Serge Munyahu, le nombre de cas de mpox continue d’augmenter de manière inquiétante. Cette situation est d’autant plus préoccupante que la maladie se propage rapidement au sein de la communauté.
Face à cette épidémie, le Dr Munyahu lance un appel à la population à ne pas recourir à l’automédication et à se rendre immédiatement dans les centres de santé en cas de symptômes. « L’automédication peut aggraver l’état de santé des patients et favoriser la propagation du virus », a-t-il souligné.
Pour rassurer la population, le médecin chef de zone a rappelé que la prise en charge des patients atteints de mpox est entièrement gratuite, grâce au soutien de différents partenaires. Il a également interdit les visites dans les centres de traitement afin de limiter la propagation de la maladie.
Pour endiguer cette épidémie, il est essentiel de respecter les mesures de prévention recommandées par les autorités sanitaires. Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ; éviter tout contact rapproché avec des personnes malades ; porter un masque dans les lieux publics ; se faire vacciner contre le mpox si vous y êtes éligible.
L’épidémie de mpox au Sud-Kivu constitue un véritable enjeu de santé publique. Les autorités sanitaires, en collaboration avec les organisations de la société civile, mettent tout en œuvre pour endiguer la propagation du virus et protéger la population.
- Egide Kitumaini
