Bukavu : Incendies dévastateurs au quartier Nyalukemba, des dizaines de maisons parties en fumée
Deux incendies d’une rare violence ont éclaté cet après-midi dans la ville de Bukavu, au quartier Nyalukemba en commune d’Ibanda. Les flammes, attisées par un vent violent, ont dévasté des dizaines de maisons sur l’avenue Irambo et Albert Kayabo, réduisant en cendres les biens de plusieurs ménages.
L’origine de ces incendies reste encore indéterminée. Les premiers éléments de l’enquête privilégient la piste d’une négligence ou d’un acte criminel, bien que des témoins affirment avoir vu des étincelles provenant de câbles électriques défaillants.
Malheureusement, ces incendies ne sont pas une nouveauté à Bukavu. Chaque année, pendant la saison sèche, la ville est frappée par une série de sinistres qui ravagent des quartiers entiers. La précarité des habitations, souvent construites en matériaux inflammables et situées dans des zones densément peuplées, amplifie les dégâts et rend l’intervention des secours difficile.
Face à cette situation récurrente, les habitants de Bukavu lancent un cri d’alarme. Ils réclament des mesures urgentes des autorités pour prévenir ces incendies et mieux protéger les populations. Des sensibilisations sur les risques liés aux installations électriques défaillantes et sur les comportements à adopter en cas d’incendie sont également nécessaires.
En attendant des solutions durables, les sinistrés de Nyalukemba se retrouvent sans abri et attendent de l’aide pour se reconstruire. Un élan de solidarité s’est déjà manifesté, mais il est loin d’être suffisant pour répondre à l’ampleur des besoins.
Les incendies constituent un problème majeur à Bukavu, particulièrement pendant la saison sèche. Les causes principales sont souvent liées à la négligence, aux installations électriques défaillantes et à l’utilisation de matériaux inflammables dans la construction des habitations. La prévention et la lutte contre ces incendies nécessitent une implication forte des autorités, des organisations de la société civile et de la population elle-même.
- Melchior Nyamugabo
