Société

Bukavu : La nouvelle loi sur la presse est-elle une protection ?

La nouvelle loi sur la presse doit protéger la presse écrite et audio-visuelle face aux multiples taxes et impôts. C’est ce que veulent certains opérateurs médiatiques du Sud-Kivu. Ils l’ont dit lors d’un atelier organisé par le Réseau des Radios télés Communautaires du Sud-Kivu. C’était ce mardi 9 mai 2023 à la salle de réunion de l’INPP en commune d’Ibanda.

« L’impôt ne doit pas être un obstacle à l’information ». Olivier Kiriza, le coordonnateur du Rateco pense qu’il existe des stratégies à mettre en place pour l’allégement du régime parafiscal et le renforcement des mécanismes de collaboration avec les différentes parties prenantes.

Sur ce point, il pense qu’il y a des avancées contenues dans la nouvelle loi sur l’exercice de la liberté de la presse concernant la reconnaissance juridique et le régime fiscal et parafiscal des médias associatifs et communautaires.

Lors de l’atelier organisé par le Rateco, maître Claude Bagayamukwe a parlé des nouveaux avantages contenus dans la nouvelle ordonnance loi promulguée il y a peu. Jean-Chrysostome Kijana, président de la NDSCI, s’est lui posé une question : « Quelle politique parafiscale pour améliorer la viabilité économique des médias associatifs et communautaires ». Il a eu la réponse dans ce sens qu’il faut mener le plaidoyer auprès du gouvernement afin d’obtenir l’allégement fiscal en faveur des médias.

On note également la présence du chef de division de la communication et des médias, du coordonnateur du Csac, de la Dpmer et d’un expert de la Dgrad. Une idée ressort de façon qu’il peut y avoir un apport du cadre permanent du secteur des médias dans l’allégement des taux de droits, taxes et redevances en vigueur.

Isidore Basubi, un expert de la Dgrad oriente l’assistance vis-à-vis de la nomenclature des droits, taxes et redevances imposés aux radios associatives et communautaires et leurs modalités de paiement.

Ces interventions ont été enrichies par un jeu des questions réponses et des travaux en carrefours, pour lesquels les participants se sont scindés en 2 groupes.

Pascaline Faida, la Cheffe du bureau d’Internews au Sud-Kivu, apprécie l’ouverture d’esprit des uns et des autres et leur participation au débat. Ainsi donc, l’assemblée a-t-elle donné une semaine à ces trois organes pour élaborer la feuille de route des médias à soumettre, à travers les services d’assiette fiscale, au gouvernement congolais par rapport à la fiscalité relative aux médias. Ils travailleront également sur la publicité et la classification des droits, redevances, impôts et taxes.

Tout s’est fait sous la modération du Maître Arnold Nyaluma. Il est Professeur et acteur de la Société Civile.

  • Sylvain Donda

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