Société

Est-RDC : Le Parc National de Kahuzi-Biega rappelle le respect de ses limites

Le Parc National de Kahuzi-Biega tient à rappeler le respect de ses limites. Cet appel est lié à la loi 14/003 sur la conservation de la nature. Ceci est contenu dans un communiqué de presse publié ce mercredi 7 juin 2023 par la Direction du Parc National de Kahuzi-Biega.

Le Parc National de Kahuzi-Biega est un bien public. Ses limites sont établies par l’ordonnance n°75/238 du 22 juillet 1975. C’est pour cette raison que la Direction du PNKB adresse un message aux personnes, aux groupes et à d’autres entités concernées que tant que ses limites ne sont pas modifiées par les autorités de l’ICCN par l’entremise des écogardes du PNKB continuera à veiller au respect de l’application de la loi.

La direction du Parc constate avec regret des violations répétées des limites de cette aire protégée. Cette situation est visible dans nombreux villages riverains du site du patrimoine mondial et cela inclut l’occupation illégale de certains espaces à l’intérieur du Parc.

Le PNKB lance un appel pressant à toutes ces personnes qui violent ses limites de les respecter en se soustrayant des zones illégalement occupées et de manière volontaire.

« Toute violation des limites établies par la loi congolaise est une infraction passible de poursuites judiciaires et les autorités compétentes seront saisies pour veiller à l’application de la loi dans le but de protéger ce site du patrimoine mondial », renseigne Déo Kujirakwinja en insistant sur le fait que les contrevenants seront déférés devant les instances habilitées.

Le directeur chef de site du PNKB appelle tous les citoyens, les communautés locales et les autorités locales des villages concernés à ne pas céder à la manipulation. Par contre Kujirakwinja recommande les cadres locaux des différents villages à soutenir les efforts du Parc qui consistent à recouvrer ses limites afin d’assurer sa durabilité pour les générations futures. L’autorité du Kahuzi-Biega exprime sa gratitude à tous ceux qui respectent déjà ses limites et contribuent à sa conservation.

  • Egide Kitumaini

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