Environnement

Inondations à l’Est de la RDC : EtienneYongera, spécialiste en environnement, sonne l’alerte

L’eau monte, les dangers s’accentuent. Les inondations menacent l’Est de la RDC. Dans l’Est de la République Démocratique du Congo, les eaux du lac Tanganyika ne cessent de grimper, submergeant maisons et routes, et dégradant les conditions de vie des populations riveraines. Les territoires d’Uvira, Fizi et Kalemie, ainsi que les zones littorales du lac, sont particulièrement touchés par cette montée des eaux qui ne s’arrête pas.

Le réchauffement climatique, un phénomène aux multiples conséquences

Etienne Yongera Mwagalwa, spécialiste en environnement, pointe du doigt le réchauffement climatique comme cause principale de ces inondations. Il explique que les deux pôles de la Terre, le pôle Nord (Arctique) et le pôle Sud (Antarctique), constitués de zones glaciaires, fondent à un rythme accéléré sous l’effet des activités humaines, notamment l’émission de gaz à effet de serre.

Une fonte des glaces aux effets dévastateurs

La fonte des glaces polaires se traduit par une augmentation du volume d’eau dans les océans et les lacs, ce qui entraîne une montée des eaux menaçant les zones côtières. Cette situation aura des conséquences néfastes sur les populations et les écosystèmes, avec :

  • Inondations : Les basses terres côtières, où se concentre une grande partie de la population mondiale, seront les plus exposées aux submersions.
  • Pénurie d’eau potable : L’augmentation de l’évaporation due au réchauffement climatique pourrait entraîner une baisse du niveau des lacs et des rivières, affectant l’accès à l’eau potable.
  • Déplacements massifs : Les populations vivant dans les zones inondables seront contraintes de se déplacer vers des régions plus élevées, provoquant des exodes et des bouleversements sociaux.
  • Conflits pour les ressources : La raréfaction des ressources en eau et en terres fertiles pourrait exacerber les tensions entre les communautés et les nations.
  • Prolifération des maladies : Les eaux stagnantes et les conditions d’hygiène précaires favorisent la propagation de maladies telles que le paludisme, le choléra et la dengue.

Un appel à l’action urgent

Face à cette situation alarmante, E-YONG appelle à une action collective et urgente pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement climatique. Il préconise notamment :

  • La transition vers des énergies renouvelables : Diminuer notre dépendance aux combustibles fossiles et investir dans des sources d’énergie propres comme le solaire, l’éolien et la géothermie.
  • La lutte contre la déforestation : Préserver les forêts, qui jouent un rôle crucial dans l’absorption du CO2 et la régulation du climat.
  • L’adoption de pratiques agricoles durables : Réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l’agriculture en adoptant des techniques plus respectueuses de l’environnement.

Il est crucial de prendre conscience de l’urgence climatique et d’agir collectivement pour préserver notre planète et garantir un avenir viable aux générations futures.

En plus des points soulevés par E-YONG, il est important de mentionner l’importance de l’adaptation aux effets du changement climatique. Cela inclut la construction de digues et d’autres infrastructures de protection contre les inondations, l’amélioration des systèmes d’alerte précoce et la mise en place de programmes de reforestation.

L’engagement de tous, individus, gouvernements et entreprises, est indispensable pour faire face à ce défi global et protéger notre planète bleue.

  • Egide Kitumaini

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