Société

Kabare : Menaces et intimidations contre les acteurs sociaux et les défenseurs des droits humains à Irhambi Katana

La société civile du groupement d’Irhambi Katana tire la sonnette d’alarme sur les menaces et intimidations dont sont victimes les acteurs sociaux et les défenseurs des droits humains dans cette partie du territoire de Kabare.

Des défenseurs des droits humains réduits au silence par la peur

Emery Murhula, président de la société civile d’Irhambi Katana, a dénoncé ces agissements lors d’une interview accordée à un reporter de Gorilla FM ce lundi 13 mai 2024. Selon lui, les défenseurs des droits humains sont confrontés à de multiples obstacles dans l’exercice de leurs fonctions.

“Quiconque ose dénoncer l’insécurité qui sévit dans la région devient la cible de représailles et d’intimidations, verbales ou téléphoniques, de la part d’individus armés au sein de la communauté”, explique M. Murhula.

Un climat de terreur qui s’intensifie

Il cite notamment le cas récent du secrétaire de la société civile d’Irhambi Katana, arrêté arbitrairement et relâché après le paiement d’une somme d’argent, pour avoir dénoncé la situation sécuritaire précaire.

“Aucun acteur de la société civile n’est épargné par ces menaces”, confie M. Murhula. “Moi-même, je suis victime de multiples intimidations de la part de ces hommes. Mais malgré ces pressions, nous ne céderons pas. Nous continuerons à défendre notre population, même au prix de notre sacrifice.”

Appel à la protection des défenseurs des droits humains

La société civile d’Irhambi Katana condamne fermement ces agissements visant à museler la liberté d’expression des défenseurs des droits humains. Elle plaide pour la mise en œuvre effective de l’édit provincial portant protection des journalistes et défenseurs des droits humains afin de garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions.

Emery Murhula appelle également les autorités responsables de la sécurité à s’impliquer activement pour assainir la situation sécuritaire dans la région et à protéger les défenseurs des droits humains afin qu’ils puissent exercer leur travail en toute quiétude.

  • Willy Ntaboba.

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