Le club des enfants amis de la nature du complexe scolaire Adavoc : sensibiliser à la protection du PNKB
Le club des enfants amis de la nature du complexe scolaire Adavoc, situé à Combo dans le groupement de Miti en territoire de Kabare, a pour objectif primordial d’apprendre aux enfants les connaissances nécessaires à la protection de l’environnement et de susciter leur goût pour la conservation et la préservation de la biodiversité du parc national de Kahuzi-Biega (PNKB).
Dans une interview exclusive accordée à Gorilla Fm ce mercredi 1er mai 2024, Raymond Burhalike, responsable du club, a dévoilé les différentes activités organisées pour atteindre cet objectif. Les enfants apprennent notamment à planter et à entretenir des arbres, à aménager des jardins scolaires et à élever du petit bétail. Ces activités visent à sensibiliser les enfants à l’importance de la protection de l’environnement et à leur permettre de contribuer à la réduction de la pression humaine sur les écosystèmes du parc.
“Tout enfant membre du club est un ambassadeur de l’environnement”, a déclaré Raymond Burhalike. “Ils témoignent d’un engagement et d’un dévouement acquis à une cause noble qui est celle de l’environnement. Tous se liguent pour dire non à la destruction méchante de la biodiversité et sensibilisent les autres de se joindre à eux dans cette lutte.”
Selon M. Burhalike, le manque de connaissance sur l’importance de protéger l’environnement a conduit à un envahissement extrême du PNKB par les communautés riveraines. Cela a entraîné une atteinte aux ressources du parc, notamment par le braconnage et la chasse d’espèces animales protégées.
Le club des enfants amis de la nature compte actuellement 30 membres, dont 15 filles et 15 garçons. Parmi eux, 15 sont issus des peuples autochtones pygmées et 15 autres de la communauté locale. M. Burhalike invite tous les enfants qui souhaitent s’engager dans la protection de l’environnement à se rapprocher du club. “Ensemble, nous pouvons contribuer à la protection du parc national de Kahuzi-Biega et limiter sa destruction”, a-t-il conclu.
- Willy Ntaboba