Monkeypox au Sud-Kivu : 825 cas et 8 décès, une mobilisation urgente requise
La situation épidémiologique liée à la Monkeypox dans la province du Sud-Kivu est préoccupante. Depuis octobre 2023, 825 cas et 8 décès ont été enregistrés, dont 500 cas dans le seul territoire de Mwenga.
Ces chiffres alarmants, révélés par le Dr Claude Bahizire, chargé de communication à la division provinciale de la santé, appellent à une mobilisation rapide des autorités sanitaires et de la population.
Le nombre de cas de Monkeypox ne cesse d’augmenter dans la province, avec une moyenne de 70 à 80 nouveaux cas notifiés chaque semaine. Cette propagation rapide s’explique par plusieurs facteurs, notamment le manque d’infrastructures sanitaires adéquates, l’isolement de certaines communautés et la faible sensibilisation de la population aux mesures préventives.
Face à la gravité de la situation, les autorités sanitaires du Sud-Kivu ont lancé une campagne de sensibilisation et de dépistage de la Monkeypox. Des centres de traitement ont également été mis en place dans les zones les plus touchées pour prendre en charge les patients et limiter la propagation de la maladie.
“En unissant leurs efforts, les autorités sanitaires, la population et les organisations internationales pourront mettre fin à cette épidémie et prévenir de nouveaux drames”, souligne le Dr Bahizire. La mobilisation de tous est essentielle pour stopper la progression de la Monkeypox et protéger la santé des populations du Sud-Kivu.
Voici quelques mesures préventives à adopter pour limiter la propagation de la Monkeypox :
- Se laver régulièrement les mains avec du savon et de l’eau
- Éviter tout contact avec les personnes malades
- Porter un masque dans les lieux publics
- Cuisiner correctement la viande de brousse
- Se faire vacciner si vous êtes éligible
“En appliquant ces mesures simples et en restant vigilant, nous pouvons contribuer à freiner la propagation de la Monkeypox et protéger notre santé”. Un message de REMED en collaboration avec l’UNICEF avec l’appui financier de l’USAID.
- Sifa Mastake
