Santé

Nord-Kivu : Des centaines de milliers de déplacés mènent une vie précaire

Au moins 145 000 personnes, se sont nouvellement déplacées vers plus de 33 localités depuis le 1er octobre dernier, à la suite de reprise des combats entre les groupes armés locaux et les rebelles du M23 dans les territoires de Masisi et Rutshuru au Nord-Kivu. Ces chiffres sont publiés dans un rapport du Bureau de coordination humanitaire (OCHA) depuis mardi 17 octobre 2023.

D’après ce rapport, les populations déplacées dans les zones affectées sont confrontées à des besoins urgents en nourriture, en eau, en abris et en soins de santé. 

Faute d’assistance, les déplacés à Mwesso sont contraints de boire de l’eau non traitée de la rivière en raison du manque de source d’eau potable. Le risque de maladies d’origine hydriques est élevé et une assistance rapide en eau, hygiène et en assainissement est requise, alerte OCHA.

Le centre de santé de Bwiza dans le Rutshuru est débordé. Il fait face à une pénurie de médicaments en raison du manque d’accès pour les organisations humanitaires qui assurent l’approvisionnement en intrants de santé et en médicaments, fait savoir la même source.

En dépit de ces contraintes d’accès, OCHA coordonne activement la réponse humanitaire d’urgence en collaboration avec les partenaires humanitaires sur le terrain.

La situation de protection dans les deux territoires se détériore également indique le Bureau de coordination humanitaire, qui parle d’au moins sept civils tués dans la nuit du 9 octobre dans la localité de Rumangabo, près de Rutshuru.

Des sources locales estiment que le nombre de personnes en déplacement pourrait augmenter à cause de nouveaux mouvements des populations fuyant les combats qui continuaient en fin de semaine dernière dans la région.

Des affrontements violents entre les groupes armés locaux et les rebelles du M23 se sont poursuivis jusqu’au 16 octobre dans les territoires de Masisi et Rutshuru.

Les zones de santé de Mweso(Masisi), Birambizo, Bambo et Rutshuru (Rutshuru) sont les plus touchées par la recrudescence de ces combats armés.

  • Charline Zambali

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