RDC : La société civile de Masisi dénonce l’exploitation illicite des minerais de Rubaya par les M23
La société civile de Masisi tire la sonnette d’alarme sur l’exploitation illicite des minerais de Rubaya par le mouvement rebelle M23. Selon Telesphore Mitondeke, acteur de la société civile locale, plusieurs tonnes de minerais, notamment du coltan, sont extraites illégalement et acheminées vers le Rwanda via des comptoirs clandestins.
Un pillage systématique et des ramifications inquiétantes
Le modus operandi décrit par Mitondeke est effarant :
- Extraction nocturne : Les minerais sont extraits de la région de Rubaya la nuit, profitant de l’obscurité pour échapper aux contrôles.
- Trafic vers Mushaki : Les minerais sont ensuite acheminés vers la cité de Mushaki, une zone sous contrôle du M23.
- Transport par véhicules militaires : Les rebelles utilisent les véhicules de renforts pour transporter les minerais en passant par Kausa, Kilolirwe et Kitchanga.
- Cité de Bunagana : La cité de Bunagana, à la frontière avec le Rwanda, sert de point de chute principal. Des comptoirs clandestins y ont été installés pour faciliter le transit des minerais vers le Rwanda.
Conséquences néfastes et appel à l’action
Ce pillage systématique des ressources naturelles de la RDC par le M23 a des conséquences désastreuses :
- Pertes économiques importantes pour le pays
- Financement des activités rebelles et aggravation de l’insécurité
- Dégradation de l’environnement et impact négatif sur les populations locales
Face à cette situation alarmante, la société civile de Masisi lance un appel urgent aux autorités congolaises et à la communauté internationale pour :
- Mettre fin à l’exploitation illicite des minerais par le M23
- Démantèlement des comptoirs clandestins
- Enquêter sur les ramifications de ce trafic et traduire les responsables en justice
Un cri d’alarme poignant
Le cri d’alarme de la société civile de Masisi est un appel à la mobilisation et à l’action. Il est crucial de mettre un terme à ce pillage des ressources naturelles qui alimente la violence et prive le peuple congolais de ses richesses.
- La rédaction
