Environnement

Sud-Kivu : Les chefs locaux et leaders s’approprient le MGPF du PNKB

Depuis mars 2024, le Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB) organise des consultations communautaires dans les villages riverains du Parc en territoires de Kabare et Kalehe, au Sud-Kivu. L’objectif de ces rencontres est de présenter et vulgariser le Mécanisme de Gestion de Plaintes et de Feedbacks (MGPF), un outil mis en place par le PNKB pour améliorer la communication et la collaboration avec les communautés locales.

Chaque réunion réunit une centaine de participants, dont des chefs de groupements, des chefs de villages et de sous-villages, des responsables de Nyumba kumi (pâtés de dix maisons), ainsi que des membres des organisations de la société civile.

Au cours de ces échanges, les participants sont informés sur les objectifs et le fonctionnement du MGPF. Ils sont également invités à proposer et choisir les moyens de communication les plus adaptés pour faciliter l’interaction entre leurs communautés et le PNKB.

A ce jour, 28 villages disposent déjà de canaux de communication opérationnels et des accords sont en cours pour en établir dans 37 autres villages riverains situés dans la partie haute altitude du Parc. Les consultations communautaires s’étendront ensuite aux villages en basse altitude.

Deux projets financent et soutiennent cette initiative :

  • Le projet “Kahuzi-Biega, Parc de la Paix”, financé par le Fonds pour la Consolidation de la Paix du Secrétariat général des Nations Unies (UNCDF) et mis en œuvre par le Fonds d’Équipement des Nations unies (FENU) ainsi que la Wildlife Conservation Society (WCS).
  • Le projet “Tulinde Haki Na Mazingira Zetu”, soutenu par le peuple américain via l’USAID.

En s’appropriant le MGPF et en choisissant les moyens de communication qui leur conviennent, les chefs et leaders locaux de Kabare et Kalehe contribuent à renforcer la collaboration avec le PNKB et à construire une relation de confiance mutuelle.

Cette initiative permettra d’améliorer la gestion des conflits liés aux ressources naturelles et de promouvoir un développement durable dans la région.

  • Egide Kitumaini

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