Un nouveau drame vient endeuiller la communauté de Buganga, un sous-village de Bwisha, dans le territoire de Kalehe. Dans la soirée du samedi 3 août 2024, une jeune fille de moins de 16 ans a été victime d’un viol.
Selon des témoignages recueillis sur place, l’auteur de cet acte odieux aurait trouvé refuge au sein des rangs des Wazalendo du COPACO, un groupe armé actif dans la région. Cette fuite chercherait à soustraire le coupable à la justice.
Nous condamnons fermement cet acte de barbarie et appelons les responsables de ce mouvement à collaborer avec les autorités pour que justice soit rendue. Il est inacceptable que des individus puissent se soustraire à leurs responsabilités en se réfugiant au sein de groupes armés.
La situation sécuritaire à Buganga se dégrade de jour en jour. Les actes de violence, notamment les vols, les passages à tabac et les barrières illégales, se multiplient. Les populations civiles sont prises en otage par ces groupes armés qui sèment la terreur.
Face à cette situation alarmante, la société civile demande aux autorités compétentes de renforcer leur présence dans la région et de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ces exactions. « Il est urgent de protéger les populations civiles et de garantir leur sécurité », appelle James Musanganya.
- Egide Kitumaini
