26 décès en huit mois sur le site de Katashola : Les sinistrés réclament des conditions de vie dignes
Un drame humanitaire se déroule sur le site de Katashola, où 26 décès ont été enregistrés en l’espace de huit mois, d’après Lawi Rushisha, président des sinistrés de la catastrophe du 4 mai 2024 à Bushushu et Nyamukubi relocalisés dans ce site.
Des conditions de vie insalubres et un manque d’accès aux soins
Selon Lawi Rushisha, les décès seraient dus à la consommation d’eau impropre et à la malnutrition. Les sinistrés n’ont pas accès à l’eau potable ni à des soins de qualité, ce qui aggrave considérablement leur situation. Les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés par cette crise sanitaire.
Un appel à l’aide des autorités et des organisations humanitaires
Face à cette situation alarmante, Lawi Rushisha lance un appel urgent aux autorités et aux organisations humanitaires pour qu’ils prennent des mesures concrètes afin d’améliorer les conditions de vie des sinistrés de Katashola. Il demande notamment la construction d’une clinique mobile pour leur permettre d’accéder à des soins médicaux de qualité, une assistance alimentaire et la mise à disposition d’eau potable.
Un drame qui met en lumière la nécessité d’une aide humanitaire durable
Le drame de Katashola est un rappel poignant de la nécessité d’une aide humanitaire durable pour les populations sinistrées. Les autorités et les organisations humanitaires doivent se mobiliser pour garantir aux sinistrés de Katashola l’accès à l’eau potable, à la nourriture et aux soins de santé, conditions essentielles à une vie digne.
- Sifa Mastake