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Abattoir illégal à Bagira: La Nouvelle Dynamique de la Société Civile du Sud-Kivu monte au créneau !

La Nouvelle Dynamique de la Société Civile du Sud-Kivu (NDSCI) tire la sonnette d’alarme face à la présence d’un abattoir de porcs illégalement érigé sur l’avenue Maria Kashelewa dans le quartier Cahi en commune de Bagira.

Depuis plusieurs mois, les habitants alertent la mairie de Bukavu sur les nuisances engendrées par cet abattoir clandestin. Non seulement il constitue une source d’insalubrité publique, mais il génère également des nuisances sonores diurnes et nocturnes qui perturbent la tranquillité des riverains.

Des appels à l’action ignorés

Las de ne pas voir d’action concrète, la NDSCI a adressé une correspondance au maire de la ville. Ce dernier a, à son tour, saisi le bourgmestre de la commune de Bagira afin de mettre fin à cette pratique illégale. Malheureusement, la situation reste inchangée.

Exigence de fermeture et dénonciation de complicités

Face à l’inaction des autorités locales, la NDSCI hausse le ton et exige du bourgmestre de Bagira la fermeture immédiate de cet abattoir. Cette structure citoyenne pointe du doigt non seulement l’insalubrité qu’il engendre, mais également la présence d’un marché pirate qui s’est greffé autour de l’abattoir, aggravant les nuisances et les risques sanitaires.

La NDSCI dénonce également la complicité présumée de certains cadres de base du quartier Cahi et de la commune de Bagira qui auraient autorisé cette activité illégale.

Wilfried Habamungu, porte-parole adjoint de la NDSCI, lance un appel pressant à l’autorité communale :

“Nous demandons au bourgmestre de Bagira de respecter la décision prise par le maire de Bukavu et de faire cesser cette activité illégale qui porte atteinte à la santé et à la tranquillité des habitants du quartier Cahi.”

La NDSCI appelle également les autorités à prendre des mesures plus strictes pour lutter contre l’implantation anarchique d’abattoirs et de marchés pirates dans la ville de Bukavu.

Ceci met en lumière une situation préoccupante qui touche au quotidien des habitants du quartier Cahi. Il est crucial que les autorités locales prennent des mesures rapides et efficaces pour mettre fin à cette activité illégale et rétablir un environnement sain et paisible pour les citoyens.

  • Melchior Nyamugabo

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