Bukavu : La viabilité des grands singes intéresse au plus haut point des acteurs de la conservation
L’heure est à l’évaluation des efforts consentis dans la conservation des grands singes et l’identification des lacunes dans l’écosystèmes du paysage défini par le Plan d’action de conservation. C’est la raison d’être d’un atelier qui réunit des leaders des différentes stratégies au sein du consortium Ushiriki. L’atelier se tient à l’hôtel Elisabeth à Bukavu depuis ce mercredi 4 octobre 2023.
Des acteurs évaluent la mise en œuvre du plan d’action de conservation des grands singes à l’Est de la République Démocratique du Congo. C’est au cours d’une réunion du groupe de travail des stratégies CAP que ce but est dévoilé.
Pendant deux jours, ces leaders vont évaluer les efforts dans les sens du bien-être des communautés afin d’assurer la conservation dans le paysage tout en planifiant des actions à mener au cours de l’année 2024.
Emola Pippin-Hashim directeur exécutif de Jane Goodall Institute, indique qu’ils vont devoir identifier les lacunes géospatiales et thématiques dans la mise en œuvre du plan d’action de conservation et engager leur savoir-faire en cas de besoin.
Celui-ci pense que son institution va développer des mécanismes de coordination. Ceux-ci seront plus ou moins est uniques par rapport aux autres plans d’action de conservation à travers le monde.
L’approche est d’augmenter le suivi collectif des grands singes.
Sachant que le contexte dans lequel se déroule la mise en œuvre du CAP dans l’Est de la RDC est changeant sur base de l’évolution ou de la connaissance de la situation sur les cibles, Emola Pippin, demande que ce changement soit mesuré continuellement sur base des données scientifiques qui se renouvellent, qui s’enrichissent et qui apportent de nouveaux critères de décision pour assurer qu’on atteint le but et objectifs du CAP. C’est le jeudi 5 octobre que prend fin cette rencontre.
- Melchior Nyamugabo
