Actualité

Bukavu : Les acteurs de la société civile forces vives dénoncent les pratiques illégales de la PCR

Les forces vives de la société civile dénoncent vigoureusement la concentration excessive des éléments de la PCR aux postes de contrôle, au détriment d’autres unités qui en manquent cruellement. Dans une déclaration, ces acteurs sociaux déplorent la multiplicité des postes de contrôle dans la ville de Bukavu, sans distinction entre les postes de contrôle et les postes de régulation du trafic routier.

Les forces vives de la société civile du Sud-Kivu dénoncent la pratique de plusieurs amendes exorbitantes par la PCR, dont la majeure partie ne figure pas dans les comptes du trésor public.

Les Forces Vives condamnent fermement les intimidations, les poursuites judiciaires et les arrestations dont sont victimes certains responsables des associations de transporteurs. Ces actes d’intimidation visent à museler toute opposition et à perpétuer le système de corruption en place.

Les Forces Vives déplorent également le manque d’initiative de l’autorité provinciale face à l’impasse actuelle. Malgré les appels de la société civile à jouer son rôle de coordination des institutions en province et à convoquer un dialogue social, l’autorité provinciale est restée silencieuse. Cette attitude passive laisse à penser qu’elle cautionne les agissements illégaux de la PCR.

Exigence du départ du Général ISIYO et poursuite de la mobilisation

Face à l’inaction des autorités et à la persistance des tracasseries, les Forces Vives du Sud-Kivu estiment qu’il est impérieux de poursuivre la mobilisation jusqu’à l’éradication de ce système corrompu. Elles réclament purement et simplement le remplacement du Général ISIYO à la tête de la PNC Sud-Kivu.

Pour ce faire, les Forces Vives annoncent le lancement d’une pétition populaire et l’organisation d’actions citoyennes hebdomadaires jusqu’à satisfaction.

Les Forces Vives appellent l’ensemble de la population du Sud-Kivu à se mobiliser pour mettre fin à ces tracasseries intolérables et exiger le respect de leurs droits.

  • Egide Kitumaini

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page