La situation sécuritaire à Goma reste tendue ce lundi 4 mars 2024, après des tirs nourris entendus dans plusieurs quartiers de la ville la nuit du dimanche 3 mars.
Selon Germain Mirhonyi, président de la société civile provinciale du Nord-Kivu, deux versions circulent sur l’origine de ces tirs.
La première version évoque une incompréhension entre deux leaders, l’un du mouvement Wazalendo et l’autre des FDLR. Des échanges de paroles auraient dégénéré en une fusillade dans le quartier de Kanyaruchinya.
La deuxième version, rapportée par d’autres sources, affirme que des éléments du mouvement Wazalendo auraient tenté de dévaliser la population à Rushagala. La jeunesse s’est alors interposée, provoquant des tirs de la part des bandits pour disperser la foule et prendre la fuite.
Face à cette situation confuse, Mirhonyi appelle la population de Goma à la vigilance. Il souligne que la ville est déjà menacée par l’avancée du M23 et de ses alliés du RDF dans les territoires riverains, et que la restauration de la paix dans l’Est de la RDC est une nécessité absolue.
- Charline Zambali
