Journalistes du Kivu : Renforcer la sécurité et la protection pour une presse libre
Des journalistes du Sud-Kivu et du Nord-Kivu ont renforcé leurs connaissances en matière de code d’éthique et de déontologie journalistique, ainsi que sur les mesures de sécurité physique et numérique à adopter face aux menaces et intimidations dont ils sont victimes.
Cette formation de deux jours, organisée par l’association des femmes des médias (AFEM) du 3 au 4 juin 2024, vise à outiller les professionnels des médias pour mieux se protéger et exercer leur métier en toute liberté.
Au cours de cette formation, les participants ont été sensibilisés aux devoirs et droits des journalistes, aux principes fondamentaux de l’éthique journalistique et aux techniques de protection de la sécurité physique et numérique. Ils ont notamment appris à identifier les menaces potentielles, à prendre des mesures préventives pour les éviter et à réagir de manière adéquate en cas d’agression.
Des astuces concrètes pour assurer la sécurité des journalistes. Parmi les astuces concrètes partagées lors de la formation, on peut citer :
- Éviter de prendre des taxis dans les heures tardives et au même endroit
- Ne pas s’asseoir au milieu dans un taxi
- Changer d’itinéraire régulièrement
- Signaler immédiatement à la rédaction toute menace reçue
- Dénoncer les menaces et intimidations auprès des structures de protection des journalistes et des défenseurs des droits humains
Cette formation s’inscrit dans un contexte où la liberté de la presse et d’expression est menacée en République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu.
Les journalistes et les défenseurs des droits humains sont régulièrement victimes de harcèlement, d’intimidations, d’arrestations arbitraires et même d’assassinats. AFEM s’engage à poursuivre la lutte pour un environnement sûr pour les journalistes
L’association AFEM réaffirme son engagement à œuvrer pour un environnement propice à l’exercice de la liberté de la presse et d’expression dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu. Elle compte poursuivre ce type de formations en collaboration avec les autorités locales et les organisations internationales afin de renforcer la sécurité des journalistes et leur permettre d’exercer leur métier en toute liberté et sans crainte.
« Ensemble, construisons un monde où les journalistes peuvent informer librement et sans danger ! », ont souhaité Nelly Adidja et David keeka de Afem
- Perrive Ampire
