Journée internationale de la biodiversité 2024 : Célébration réussie dans la plaine de la Ruzizi
La plaine de la Ruzizi, située dans le territoire de Kamanyola au Sud-Kivu en République Démocratique du Congo (RDC), a été choisie cette année pour célébrer la Journée internationale de la biodiversité, le 22 mai 2024. Un événement organisé conjointement par la Société Civile pour l’Environnement et le Développement Rural (SOCARUCO) et ses partenaires, dont le World Wide Fund for Nature (WWF).
Le choix de la plaine de la Ruzizi pour cette célébration n’est pas fortuit. Cette zone humide d’une grande richesse écologique abrite une faune et une flore exceptionnelles, dont les célèbres hippopotames de Katogota. Elle est également le lieu de vie de communautés autochtones qui dépendent de la nature pour leur survie.
Au cours de la journée, les participants ont eu l’occasion de visiter le site touristique des hippopotames de Katogo, un lieu unique où l’on peut observer ces animaux majestueux dans leur milieu naturel. Ils ont également pu découvrir le savoir-faire des peuples autochtones du sud de Kamanyola, notamment en matière de poterie, une activité traditionnelle qui contribue à la préservation de la culture locale.
Si la plaine de la Ruzizi est un havre de paix pour la biodiversité, elle est également confrontée au défi de la cohabitation entre l’homme et la faune. Les hippopotames, en particulier, peuvent causer des dégâts aux cultures et même menacer la vie des humains.
Cependant, des efforts importants ont été réalisés pour améliorer la cohabitation pacifique entre les communautés locales et les hippopotames. La population a pris conscience de l’importance de préserver la biodiversité et a mis en place des mesures pour limiter les conflits avec les animaux sauvages.
“La célébration de la Journée internationale de la biodiversité dans la plaine de la Ruzizi a été un franc succès”, annonce Josué Aruna de la Socearuco. Elle a permis de sensibiliser le public à l’importance de la préservation de la biodiversité et de mettre en avant les défis et les progrès réalisés en matière de cohabitation homme-faune.
Cet événement est un message d’espoir pour l’avenir. Il montre qu’il est possible de concilier le développement humain et la protection de l’environnement, à condition de travailler ensemble et de mettre en place des solutions durables.
- Egide Kitumaini
