Un nouveau drame vient endeuiller le territoire de Kalehe. Dans la nuit du 3 au 4 septembre, un élément des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) a été abattu par l’un de ses collègues à Tushunguti.
Selon les informations fournies par le Cadre de Concertation Territorial de la Société civile de Kalehe, une dispute liée à une femme serait à l’origine de ce meurtre.
Ce drame survient alors que la zone est déjà secouée par des violences armées. Dans la matinée du 4 septembre, deux femmes ont été blessées par balles à Mutale, groupement de Ziralo, par des éléments du groupe armé Wazalendo.
Face à cette recrudescence de la violence, Delphin Birimbi, président du Cadre de Concertation Territorial de la Société civile de Kalehe, lance un appel urgent aux autorités compétentes. Il demande notamment un renforcement du contrôle des armes. Il est impératif de mettre en place des mesures strictes pour limiter la circulation incontrôlée des armes et d’interdire l’accès aux débits de boissons aux personnes armées.
Birimbi demande également une justice militaire plus efficace. « Des audiences foraines devraient être organisées régulièrement dans le territoire de Kalehe afin de juger rapidement les auteurs d’actes criminels et d’indemniser les victimes », souhaite-t-il.
Le président de la société civile présente ses condoléances aux familles des victimes et appelle à une mobilisation générale pour mettre fin à l’insécurité qui gangrène la région.
- MN
