Miti : La jeunesse condamne les exactions des FARDC et appelle à des actions citoyennes
La jeunesse du groupement de Miti exprime son indignation et sa condamnation ferme des actes de violence perpétrés par certains soldats des FARDC, notamment les tirs en l’air et les viols de femmes. Cette situation d’insécurité grandissante, devenue récurrente dans les villages de Miti-Centre, Cibinda, Combo et Kafulumaye, plonge la population dans un climat de terreur et d’exaspération.
“Ces actes de barbarie ne sauraient être tolérés”, s’insurge Kazingufu Bujiriri Pascal, dit Kisskiss, Président du Conseil Local de la Jeunesse (CLJ) de Miti. “Les tirs en l’air et les viols de nos femmes et filles par des soldats censés nous protéger sont inacceptables.”
Face à cette situation intolérable, la jeunesse de Miti ne compte pas rester les bras croisés. “Nous envisageons de mener des actions citoyennes pour exiger la cessation immédiate de ces exactions et le respect de la population par les FARDC”, déclare Kisskiss. “Le peuple se libère”, martèle-t-il, soulignant la détermination de la jeunesse à prendre les choses en main pour défendre ses droits et sa sécurité.
“Chers jeunes soldats”, lance le Président du CLJ-Miti, “prenez les choses au sérieux. Vous êtes censés nous protéger, pas nous terroriser. Honorez votre uniforme et respectez la population que vous avez juré de servir.”
La jeunesse de Miti appelle également les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ces violences et traduire les auteurs en justice. “Nous ne pouvons plus vivre dans la peur et l’insécurité”, clament les jeunes. “Il est temps que les responsables assument leurs responsabilités et que la justice soit rendue.”
Malgré la situation difficile, la jeunesse de Miti garde espoir et reste déterminée à œuvrer pour un avenir meilleur. “Nous croyons en un Miti paisible et prospère où la population peut vivre en sécurité et dans le respect”, conclut Kisskiss.
- Pascal Iragi
