Société

Plus de 500 civils tués en deux mois dans le Nord-Kivu : un appel à l’aide

Un bilan humain effroyable a été révélé lors d’une rencontre d’urgence organisée à Butembo : plus de 500 civils ont été tués en l’espace de deux mois dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu.

Ces massacres, perpétrés par différents groupes armés, ont plongé la région dans une profonde douleur et ont provoqué un déplacement massif de populations. Les chefs coutumiers, acteurs de la société civile et notables de l’axe Butembo-Mangurejipa, réunis samedi dernier, ont dénoncé avec la plus grande fermeté ces atrocités.

Eugene Viringa Mayani, chef coutumier du groupement Bakika, a exprimé l’indignation de la communauté : “Nous condamnons avec la dernière énergie le massacre de plus de cinq cents personnes sans défense à l’intervalle de deux mois, malgré la présence de plusieurs groupes armés se disant Wazalendo, et les pertes des biens énormes de la paisible population.”

Face à cette situation dramatique, les participants à la rencontre ont formulé plusieurs recommandations :

  • Le départ de tous les groupes armés de la zone de Mangurejipa.
  • Le renforcement des effectifs militaires pour assurer la sécurité des populations.
  • La mise à disposition de fonds pour organiser des enterrements dignes pour les victimes.
  • La protection des leaders locaux face aux menaces.

La crise humanitaire dans le Nord-Kivu s’aggrave de jour en jour. Les populations déplacées ont besoin d’une aide d’urgence en termes de nourriture, d’eau, de soins médicaux et de protection.

Les participants à la rencontre ont lancé un appel urgent à la communauté internationale pour qu’elle intervienne en faveur des populations civiles du Nord-Kivu et mette fin à l’insécurité qui règne dans la région.

  • Sifa Mastake

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