Sud-Kivu : un plan de contingence de prévention des risques de catastrophes naturelles s’impose
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Le 13 Octobre de l’année, c’est la journée internationale de prévention de catastrophes naturelles. Par la résolution du 22 décembre 1989, l’Assemblée générale a décidé de célébrer, chaque deuxième mercredi d’octobre, la Journée internationale de la prévention des risques de catastrophes.
Ce jour avait été choisi pendant la décennie internationale pour la prévention des risques de catastrophes naturelles. Cette journée est célébrée, en cette période pluvieuse ou la province du Sud-Kivu et plus particulièrement la ville de Bukavu et d’autres grandes agglomérations connaissent des catastrophes naturelles.
De par sa situation géographique et de son relief très accidenté, le Sud-Kivu est très exposée au catastrophes naturelles. Ces facteurs, auxquels s’ajoutent l’impact pervers des activités humaines déboisement, constructions anarchiques, font qu’au cours de ces dernières années, la province n’a cessé de connaitre des catastrophes de nature diverses, notamment les inondations, les érosions, les incendies, les éboulements, les tremblements de terre, les glissements de terrain.
En l’absence d’un plan de contingence et d’un plan de réduction des risques au niveau de la province, les autorités, les acteurs humanitaires, et la population assistent impuissants à toutes ces catastrophes, et la réponse lors de la survenue de celles-ci est généralement très aléatoires, disparate, et finalement d’une efficacité incertaine.
En avril 2003, le Sud-Kivu a pourtant mis sur pied un plan de contingence qui se focalise spécifiquement sur les risques de tremblement de terre, des aléas climatiques, et ceux liés à l’éruption volcanique au Nord-Kivu et au gaz méthane contenu dans le Lac Kivu.
Ce plan qui devait être pilotée par le bureau de coordination des affaires humanitaires OCHA et la Cellule provincial de Protection civile tarde à se matérialiser.
Les risques d’éboulements sont aussi souvent visibles dans le territoire de Kabare, à Kavumu et à Miti, par manque de canaux d’évacuations des eaux de pluie.
- Egide Kitumaini