Goma : Succès de l’opération “Safisha muji wa Goma” contre la criminalité
Les efforts conjoints des autorités policières et militaires de Goma portent leurs fruits dans la lutte contre la criminalité grâce à l’opération “Safisha muji wa Goma”, qui signifie “débarrasser Goma de ses impuretés”, où le terme “impureté” désigne la criminalité.
17 criminels présumés arrêtés en une semaine
Le weekend dernier, le maire de Goma et les responsables de la 34e région militaire ont présenté aux médias des individus armés suspectés d’être impliqués dans des meurtres commis dans la ville et ses environs. En une semaine, grâce à la collaboration de la population, les forces de sécurité ont appréhendé 17 criminels présumés appartenant à quatre groupes différents. Parmi les personnes arrêtées figuraient un policier, sept soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), deux membres des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et sept civils, selon Radio Okapi.
Appel à la vigilance et à une approche communautaire de la sécurité
Lors de cette présentation, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin a appelé la population à maintenir cet élan et à rester vigilante. “Nous devons tous contribuer, verticalement et horizontalement, à l’instauration de la sécurité dans notre ville. Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice de la sécurité“, a-t-il déclaré. Il a souligné la nécessité pour tous de redoubler d’efforts, affirmant que “partout, les gens doivent être vigilants, car l’ennemi change ses stratégies pour insécuriser la population“.
Selon lui, dans l’esprit du concept “Safisha muji wa Goma”, la quête de la sécurité ne doit plus être l’apanage exclusif des services de sécurité officiels, mais doit également impliquer une approche de gestion communautaire.
Des trafiquants de drogue et de faux billets présumés arrêtés
Parallèlement, à la 34e région militaire, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kayiko a également présenté un autre groupe de présumés criminels arrêtés lors de patrouilles. Ces individus sont accusés par la 34e région militaire d’être des fournisseurs de cannabis aux rebelles du M23 et d’avoir introduit de faux billets de dollars américains sur le marché de la province du Nord-Kivu.
- La rédaction
