63 ans après l’accès de la RDC à sa souveraineté nationale et internationale : quelle politique socioéconomique pour relever les défis majeurs ? C’est autour de cette thématique que cinq panélistes se sont succédés pour animer une conférence-débat. Elle est organisée par la Fondation Patrick Baka wa Bana ce 30 juin 2023 à l’Hôtel Lys Plamedi. Il est situé à Muhumba dans la commune d’Ibanda.
L’implication des médias pour relever les défis socioéconomiques de la RDC. Un exposé riche suivi avec attention par environ cinq cent participants venus de tous les coins de la ville de Bukavu. Sous un soleil ardent du 30 juin, Egide Kitumaini, TDR de formation, journaliste de profession, Expert en radio journalisme de paix et des questions environnementales, Secrétaire de l’UNPC Sud-Kivu et Directeur de la Radio Gorilla FM questionne l’assistance quant à l’avènement de la souveraineté nationale et internationale de la République Démocratique du Congo.
L’orateur déçoit le public avec le bref contexte socioéconomique peint dans la province du Sud-Kivu. Celui-ci est parsemé d’un environnement lié aux incendies, à la justice populaire, aux enfants, filles et personnes âgées accusées de sorcellerie, le non accès à l’eau potable, soins de qualité quasi inexistants, des tapages diurne et nocturne, le morcellement désordonné des parcelles familiales, le chômage, la prolifération des boissons fortement alcoolisées, etc. Quels sont les piliers majeurs pour aboutir à un développement harmonieux de la RDC ? En réponse à cette question, Kitumaini soutient dans son exposé que ce développement reposerait sur 3 piliers interdépendants. « Il s’agit de l’environnement, le social et l’économie » précise-t-il.
“La politique de mise en valeur des ressources économiques et l’effort de promotion sociale des populations congolaises pratiqués par les Belges n’auront rien modifié au sort final du Congo, 63 ans après”. L’exemple est simple : Nous achetons des beignets au petit Rwanda voisin, n’est-ce pas une preuve de la dépendance?
Pour ceux et celles qui ne le savaient pas, la RDC dispose d’une stratégie en matière de réduction de la pauvreté comprenant quatre domaines. Il s’agit du renforcement de la gouvernance et de la paix, d’une diversification accrue de l’économie et un accroissement du taux d’emploi, d’un meilleur accès aux services publics de base et d’un renforcement du capital humain.
Pour ce professionnel de médias, la DSCRP n’est connue qu’à travers ce sigle mais en réalité, rien n’est visible de plus concret par rapport au social et à l’économie au sein des communautés rdcongolaises.
Ces problèmes énumérés, des tangibles aux intangibles sont tels que la population est en insécurité alimentaire. Elle a un accès difficile aux infrastructures et services sociaux de base de qualité. Les voies de communications sont délabrées et peu praticables. Des ménages ont un faible revenu, …
Dans ses taches de chaque jour, le journaliste parle de toutes ces questions. Au-delà des tâches régaliennes du journaliste et des médias, certains ont du courage à dénoncer le mal à travers de l’investigation. C’est le fait de découvrir une vérité cachée et la porter à l’intention d’un public large.
Le rôle vital des médias
Les enjeux sont élevés en RDC. Dans l’encrage de la démocratie, l’approche médiatique est choisie car la radio est le moyen de communication le plus puissant, le plus utilisé et le plus accessible par les communautés ai sein de notre pays.
Les médias jouent un rôle majeur en faveur de la promotion des messages de changement de comportement. Les messages sont diffusés à travers des spots, des émissions, des radios séries pour la promotion de bonnes pratiques en santé-nutrition, Wash, agriculture, bonne gouvernance, genre et jeunesse, femmes et élections, promotion de l’environnement, entreprenariat pour stimuler le changement de comportement. Et pour booster les gens à relever les défis socioéconomiques, nous accordons de l’espace à tout le monde sans discrimination de sexe, d’origine, de croyance mais certains ne le font pas quand il s’agit des partis politiques.
- La rédaction
