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Bukavu : Magistrats, avocats, journalistes et activistes de DH s’engagent

Certains magistrats, avocats, défenseurs des Droits de l’homme, membres des organisations de la société civile ainsi que les professionnels des médias en République démocratique du Congo renouvellent leur engagement en faveur de la promotion, la défense et la protection des droits des femmes et filles en République Démocratique du Congo. C’était au cours d’une table ronde sur l’analyse des innovations et l’impact de la nouvelle loi contre les violences basées sur le genre en RDC. Une des salles de réunions de l’hôtel Elizabeth situé sur avenue Kalehe en commune d’Ibanda a servi de cadre cette rencontre.

Au cours de cette rencontre, les parties prenantes disent être conscients de leur rôle en tant qu’acteurs clés dans la promotion, la défense et la protection des droits des femmes et des filles en RDC.

Saisissant l’opportunité qu’offrent les ordonnances-lois n°23/023 et n°24/023 du 11 septembre 2023 et considérant les recommandations de la table ronde organisée par JDH/JHR RDC, les participants soutiennent les ordonnances-lois citées ci-haut et encouragent l’implication de toutes les parties prenantes en vue de l’appropriation des ordonnances-lois précitées pour la prévention et la répression effective des VBG.

Nelly Adidja, un des orateurs du jour indique que l’Association des Femmes des Médias est l’une des organisations qui ont initié l’avant-projet de loi sur les violences domestiques, qui s’est focalisé sur l’exemption des frais de justice qui s’est traduit en l’ordonnance loi n° 23 du 11 septembre modifiant et complétant le décret du 06 Aout 1959 portant code de procédure pénale.

La cheffe de programme de l’Afem ajoute que le draft de ce document reprenait des dispositions sur les violences conjugales, les violences domestiques, les violences économiques, les violences physiques, les violences psychiques, les violences fondées sur les coutumes (lévirat sororat, pratiques de purification des veufs ou des veuves), l’exemption des frais de justice, etc. Parmi les panelistes du jour, le prof Trésor Maheshe, le magistrat Moise Kabi et madame Adidja.

Tous recommandent au gouvernement de prendre des mesures d’application de ces deux ordonnances-lois pour une appropriation effective et une distribution équitable du droit.

Prince Murhula, coordonnateur principal de JDH RDC explique que cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Canada-Monde : La voix des femmes et des filles » exécuté en RDC par JDH/JHR-RDC.

  • Egide Kitumaini

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