Environnement

Bukavu : Réhabilitation des routes, la NDSCI plaide pour l’action

La Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) au Sud-Kivu plaide pour la réhabilitation urgente des routes dans la ville de Bukavu et dans différents territoires de la province.

L’organisation citoyenne déplore l’état de délabrement avancé de plusieurs tronçons routiers qui handicape la circulation et le développement économique.

Dans la commune de Kadutu, la NDSCI cite notamment le tronçon Place Industrielle – Marché central, ainsi que la Place de l’Indépendance – Cimpunda.

Dans la commune d’Ibanda, les routes suivantes sont en état de dégradation avancée : Feu rouge – Avenue Saio, Quartier Latin – Cimetière de la Ruzizi, Avenues Tanganyika et Ntwali, Tronçon Industriel – Avenue des Ouvriers – Rond-point ISP.

Dans la commune de Bagira, la NDSCI pointe du doigt les tronçons Place communale – Quartier D – Cikera-Cikonyi et Kanoshe, Bralima – Mushekere, et Pharmakina – Kahero.

Wilfried Habamungu, porte-parole adjoint de la NDSCI, s’étonne du manque de progrès visible sur les chantiers lancés en décembre 2023 par le Ministre des Infrastructures et Travaux Publics Alexis Gisaro et le Gouverneur Théo Ngwabidge Kasi.

Plus de 24,3 km de voiries urbaines devaient être réhabilitées dans la ville de Bukavu grâce à un financement de la Banque Africaine de Développement (BAD).

La NDSCI exige que les travaux soient effectivement réalisés dans les avenues sélectionnées par la BAD, notamment Kasha, Ntwali, Saio, du Plateau, Kibonge et Tanganyika.

Elle recommande aux autorités tant provinciales que nationales, et particulièrement aux nouveaux députés nationaux élus dans la province, de mener des plaidoyers au niveau national pour la réhabilitation de toutes les routes sédentaires.

L’objectif est de booster le développement de cette province longtemps oubliée.

En effet, l’état de délabrement avancé des routes constitue un frein majeur à l’épanouissement économique et social du Sud-Kivu.

La NDSCI appelle les députés nationaux à user de leurs prérogatives pour interpeller le gouvernement central sur cette question cruciale. Elle les encourage également à s’impliquer dans le suivi des projets de développement en cours dans la province.

Cette structure citoyenne rappelle que la population du Sud-Kivu a longtemps souffert de l’enclavement et de l’absence d’infrastructures routières adéquates. Il est donc temps que les autorités prennent des mesures concrètes pour améliorer la situation et garantir un développement durable à la province.

  • La Rédaction

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