Actualité

Goma : La population de Bunagana dans le désespoir d’être libérée ?

Tueries, assassinats et déplacement massifs des paisibles populations. Voilà le tableau peint par les acteurs de la société civile de Goma, ce 13 juin 2023. C’est à l’occasion d’un an après l’occupation de la cité de Bunagana par les M23 alliés aux forces rwandaises et ougandaises.

Un an après la population est dans le désespoir. Selon le président de cette structure citoyenne, ces éléments du Mouvement du 23 mars se sont progressivement emparés des cités, des villages dans les chefferies de Bwito, Bwisha et une partie du territoire de Nyiragongo.

Situation qui met la population dans une précarité sans pareil indique Marrion Kambale. La société civile demande aux forces armées de la République Démocratique du Congo de lancer des offensives et passer au nettoyage des positions du M23. Le but est de pouvoir faciliter le retour des déplacés dans leurs villages.

Ainsi, exige-t-elle, en outre, la réouverture de la route nationale numéro 2 afin que les activités économiques reprennent comme auparavant entre les provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri et la Tshopo.

Le mouvement du 23 mars, également appelé M23, est un groupe créé à la suite de la guerre du Kivu. Il est composé d’ex-rebelles du CNDP réintégrés dans l’armée congolaise à la suite d’un accord de paix signé le 23 mars 2009 avec Kinshasa. Ils se sont ensuite mutinés en avril 2012. Leur nom provient des accords du 23 mars 2009, car les membres considèrent que le gouvernement congolais n’a pas respecté les modalités de celui-ci. Le M23 est accusé de nombreuses violences contre les populations civiles, par des ONG (Human Rights Watch), par la cour pénale internationale et par le gouvernement américain.

  • Sifa Mastake

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page