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Goma : Un militaire FARDC tué et cannibalisé par des manifestants en colère à Mugunga

Un événement tragique s’est produit ce mardi 5 mars 2024 au quartier Mugunga de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Un militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) a été tué, brûlé vif et ensuite cannibalisé par des manifestants en colère.

Selon les informations rapportées, les faits se sont déroulés dans le contexte d’une manifestation contre la présence des camps de réfugiés dans la ville de Goma. Les manifestants, exaspérés par les conditions de vie difficiles et l’insécurité grandissante dans la région, s’en sont pris au militaire qui, selon eux, symbolisait l’inaction des autorités face à leurs problèmes.

Cet acte de violence barbare a provoqué une onde de choc et de consternation au sein de la population et des autorités. Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima Kongba, a condamné fermement cet acte ignoble et a promis que les auteurs seront traduits en justice.

Le cannibalisme, pratique ancestrale considérée comme taboue dans la société congolaise, n’a jamais été observé dans les conflits récents en RDC. Cet événement tragique soulève des questions profondes sur la situation sociale et sécuritaire dans l’est du pays, où la population est exaspérée par la présence prolongée des camps de réfugiés et les multiples crises qui affectent la région.

Le drame de Goma met en lumière la colère et le désespoir d’une population qui se sent abandonnée par ses dirigeants. Il est urgent de trouver des solutions durables à la crise des réfugiés et de restaurer la confiance entre les populations locales et les autorités.

Ndlr : Il est important de noter que la diffusion d’images ou de vidéos de cannibalisme peut être choquante et traumatisante pour certains publics. Il est donc crucial de respecter l’éthique journalistique et de ne pas diffuser de contenu susceptible de causer du tort aux victimes et à leurs familles.

  • Egide Kitumaini

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