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Kabare : La population lance un cri d’alarme autour de l’insécurité à Mululu

Insécurité causée par les militaires basés à Adi-kivu et Kashere : la population de Combo, Mululu et Kashusha lance un cri d’alarme. Kavumu, 5 janvier 2024 – La situation est tendue depuis la matinée de ce vendredi 5 janvier 2024 à Mululu, dans le groupement de Miti, après le meurtre par des militaires d’un jeune homme du nom d’Iragi Cishweka Rigo, âgé d’une vingtaine d’années.

Les faits se sont déroulés la nuit du jeudi 4 janvier 2024, vers 21 heures, à quelques mètres de l’école de sœurs Divin Maître. Suite à une dispute autour d’un téléphone que les militaires voulaient ravir à la victime, celle-ci s’est opposée et a été abattue d’une balle dans la poitrine. Elle est décédée sur le coup.

La population en colère a barricadé la route Bukavu-Kavumu depuis ce matin, précisément entre Kabuga et Mululu. Des pneus sont en train d’être brûlés pour exprimer le ras-le-bol de la population.

Il convient de noter que ces militaires, qui sont arrivés dans l’entité il y a moins d’un mois, ont été cantonnés à Adi-kivu et à Kashere, vers la carrière de Bugulumiza, pour sécuriser les villages de Combo, Mululu et Kashusha.

Malheureusement, c’est avec regret et consternation que la population de ces villages constate qu’ils sont eux-mêmes devenus de plus en plus auteurs d’insécurité grandissante dans leur milieu. Depuis leur arrivée, aucun habitant ne se promène plus librement après 19 heures ou ne se sent en sécurité aussitôt il croise un militaire.

« Des tensions étant devenues perceptibles entre ces militaires qui ne collaborent pas avec la population qu’ils sont pourtant censés sécuriser », explique l’un des notables du milieu.

Maître MUSHAGALUSA MUPENDA Pascal, exige leur remplacement en toute urgence pour limiter les dégâts dans le milieu.

Enfin, la population demande qu’une enquête soit vite diligentée afin que les auteurs de cet acte soient dénichés et jugés en audience foraine au lieu du crime.

  • Egide Kitumaini

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